La crise du Covid-19 a été un révélateur sociétal des problèmes rencontrés par le secteur de la culture. Elle a mis en évidence, avec la précarité des statuts et l’intermittence des revenus dans ce secteur, et combien sont mal lotis des travailleur.euse.s à haute valeur ajoutée
« Si ce n’est pour notre culture, pourquoi nous battons-nous ? »
W. Churchill
Devant cette situation, mesurant la détresse des utilisateurs de nos services chômage, et devant les appels de plus en plus pressant à porter la parole des travailleur.euse.s du secteur, deux centrales et deux services de la CSC ont uni leurs forces pour créer la plate-forme « CSC-Culture ».
Les deux centrales sont :
La CSC-Transcom (CSC – Transcom (transport et communications) (lacsc.be). Cette centrale est présente dans les institutions culturelles publiques : théâtres, orchestres, audio-visuel public (RTBF, BRF) ainsi que dans des instances de concertation (commission artistes)
La CNE CSC – Transcom (transport et communications) (lacsc.be). Cette centrale représente les travailleurs dans plusieurs commissions paritaires liées au secteur : la 303.01 (qui concerne le cinéma), la 304 (le théâtre et les arts de la scène), la 329 (les centres culturels), et la 227 (l’audio-visuel privé)
Ensemble, ces deux centrales professionnelles construisent, avec les travailleuses et travailleurs des Arts, l’expression politique de la CSC francophone. Elles proposent de la transversalité, sans se préoccuper de secteurs culturels particuliers, et de la solidarité entre les travailleur.euse.s, en vue d’actions collectives.
Les deux services sont :
- Le service chômage (aussi appelé OP, pour organisme de paiement). C’est par lui qu’est traité le paiement des allocations de chômage. Il est en première ligne pour mesurer les problèmes rencontrés au quotidien par nos affiliés
Le service United-Freelancers (UF – United Freelancers (lacsc.be)). Ce service est proposé aux freelancers et aux travailleurs de plate-forme, et développe chaque jour sa compétence sur les contrats ‘atypiques’. Il est donc performant aussi pour conseiller et défendre les travailleurs de la culture sur les questions contractuelles et de rémunération, ainsi que sur les questions autour du statut d’indépendant, à titre complémentaire ou complet.
Nos objectifs sont clairs : il s’agit
- D’améliorer le service et la défense individuelle des travailleurs du secteur
- De porter les revendications ‘politiques’ du mouvement syndical pour obtenir une amélioration du statut et des conditions de travail dans le secteur, ainsi que la juste reconnaissance du secteur culturel dans une démocratie digne de ce nom.
Vinciane Convens
Marc Scius